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Découvertes

Dans cette nouvelle rubrique, j’essaierai de temps à autre de vous faire partager une découverte musicale, littéraire, cinématographique, géographique, humaine ...
N’hésitez pas en retour à me faire partager VOS découvertes ICI

18/02/2013 REVUES
Ces derniers mois, je lis de moins en moins les journaux (ah cette pitoyable chose qu’est devenue Libération), mais à quelque chose malheur est bon, cela me dégage du temps pour les revues. Il en est deux que je vous conseille ici, dans des styles différents.
- Le Believer, version française de The Believer. Tous les trois mois à partir de mars 2012, les éditions Inculte sélectionnent le meilleur des trois derniers numéros publiés dans la version américaine de la revue, et intègrent une sélection des vastes archives. En Angleterre et aux USA, The Believer est le rendez-vous littéraire, artistique, activiste et philosophique de plus de 50 000 lecteurs. Disponible dans toutes les bonnes librairies indépendantes.
- L’Impossible - L’Autre Journal, dont le numéro 10 paraît ce mois de février après une petite interruption. Soutenez ce ’"journal" (disponible en kiosque à Paris, et dans les bonnes librairies indépendantes un peu partout), dont voici le manifeste rédigé par son fondateur, Michel Butel.
Extrait du manifeste : "L’information est morte, c’est-à-dire illisible, inaudible, invisible, si elle n’est pas animée-ranimée par les mots, par une langue, par un style, par une pensée, inédites. Un journal doit être un événement, au sens radical de ce mot, dans la vie de chacun. Il doit troubler. Il doit inquiéter. Il doit émouvoir. Il doit transmettre l’énergie vitale sans quoi nous nous effritons de jour en jour. Ainsi, drogue entre toutes bienfaisante, il créera une addiction."

25/12/2012 JAZZ
Peut-être parce que mon père avait trois 33 tours que j’ai beaucoup écouté quand j’étais enfant ...
Peut-être parce que j’aimais sa fantaisie, la joie qui émanait de son jeu, son sens imparable du swing, son inventivité musicale, sa tendresse aussi ...
Erroll Garner continue d’être mon pianiste de jazz préféré.
Je l’écoutais hier soir 24 décembre à minuit, et le retrouve avec joie ce matin dans une excellente émission de France Musique, qui retrace son évolution musicale ... ou comment le papillon d’un style sort de la chrysalide du talent.
A réécouter (j’espère) ici

24/12/2012 LIVRE
J’ai passé le cap de la nuit de Noël en lisant d’une traite ce livre : La Centrale, d’Elisabeth Filhol, aux éditions P.O.L. D’une belle force d’écriture, il raconte la trajectoire d’un homme, Yann, travailleur itinérant, nomade contemporain. De centrale nucléaire en centrale nucléaire, et d’hôtel en caravane.
La Médiathèque de Toulouse le "déstockait" il y a quelques mois, et on peut être surpris que d’aussi bons livres soient éliminés du stock quand la biographie de Patrick Sébastien y demeure.
Un excellent article présente le roman dans Le Matricule des Anges ici

21/03/2012 CHANSON
Une curiosité que je n’avais encore jamais entendue, Nougaro et Barbara en duo ! (Barbara ne sait pas son texte...)

09/02/2012 CONTE
L’intervention du grand conteur Didier Kowarsky lors du colloque "Pourquoi faut-il raconter des histoires ?" qu’il revisite en "Pourquoi raconte-t-on des histoires".




15/12/2011 MUSIQUE
Il y a de belles découvertes dans la vie ... Des Lhasa ... Ou des Mirel Wagner. Son album est sorti en novembre 2011, elle vient d’Ethiopie mais vit en Finlande ... Et il n’y a pas grand chose à dire à part écouter. Comme les meilleures de toutes les musiques, celle-ci nous fait entendre le silence. Dommage qu’il soit absent les premières minutes du concert filmé ici, mais, miraculeusement, il se fait dans le Bar Kuka de Turku.










15/10/2011 LITTERATURE
Passé le générique pur synthétiseur années 80, et quelques propos de présentation pompeux, j’ai plaisir à écouter sur le site de l’INA (à partir de la minute 1’33") Christian Bobin parler de l’écriture, et à découvrir son visage et son rire ... En attendant de le relire.
Aussi à écouter cette semaine et pour quelques temps encore la belle émission de France Culture, "Ca rime à quoi", qui invite Christian Bobin à propos de son livre Un Assassin blanc comme neige :

émission 1

émission 2

La vidéo de l’INA :




27/06/2011 JAZZ
6 mois de silence ...
Alors reprenons en musique avec l’excellente émission Le Grand Jazz de La Première (RTBF). On peut réécouter toutes les émissions, et télécharger celles de la semaine écoulée.
Un beau programme consacré au pianiste Ray Briant, récemment décédé, à télécharger ici


22/12/2010 PHILOSOPHIE
Tiens, comme je n’ai rien de prévu pour le 24 décembre et que je déteste les fêtes, je vais peut-être en profiter pour réécouter L’Abécédaire de Gilles Deleuze, si ça vous tente, rendez-vous pour voir et écouter les deux parties juste en-dessous.
Quelques mots aussi extraits des Dialogues, dont le conteur a peut-être quelque leçon à tirer : "Un style, c’est arriver à bégayer dans sa propre langue. C’est difficile parce qu’il faut qu’il y ait nécessité d’un tel bégaiement. Non pas être bègue dans sa parole, mais être bègue du langage lui-même. Etre comme un étranger dans sa propre langue". En lire plus

Première partie :



Deuxième partie :



06/12/2010 REFLEXION
Sous un gouvernement qui stigmatise les "parasites" sociaux, fustige la diversité des origines, ne laisse guère de marge aux pensées "sauvages", cherche à privatiser tout ce qui se doit d’être partageable et solidaire, et pour qui "l’écologie ça commence à bien faire", il est utile d’écouter Gilles Clément (paysagiste, écrivain, jardinier) et le botaniste Jean-Marie Pelt nous rappeler que dans la nature (et donc pour l’homme) tout n’est qu’inter-dépendance, inter-action et nécessaire tolérance.


Le Tiers paysage de Gilles Clément
envoyé par jpplejardinier. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.


Gilles Clément2
envoyé par rue89. - L’info internationale vidéo.


Interview Jean-Marie PELT
envoyé par Monsieur_DD. - L’info video en direct.


03/12/2010 LIVRE
J’avais commencé Éloge des voyages insensés de Vassili Golovanov, il y a bientôt un an. Je viens de le finir par un frais vendredi de décembre à Toulouse.
Ce livre raconte un voyage, plusieurs voyages plutôt, dans l’île polaire de Kolgouev. Voyages intérieurs, initiatiques ... et comme le livre s’étend dans le temps, comme un voyage fait écho à l’autre, je l’ai lu chaque fois qu’au retour de mes propres voyages je revenais dans la maisonnette qui se dit chez moi. Bref, il m’a accompagné, et j’aime bien ces livres qui en quelque sorte grandissent avec nous.
Voici ce qu’en disent les éditions Verdier qui le publient : "Il raconte ses expéditions en mêlant à ses impressions, ses propres sensations, des légendes, des contes, des dialogues, composant ainsi une étrange et puissante partition symphonique qui fait de son livre une sorte d’épopée contemporaine sur les cendres des temps mythiques. Golovanov ne se limite pas à «   chanter l’espace   » et l’antique horde nomade du Grand Nord – des Nénets en particulier –, il montre les désastres infligés par la civilisation industrielle et le communisme à cette terre et à ses hommes, et la déréliction dans laquelle ils se trouvent aujourd’hui."
L’article de rue89


02/12/2010 CHANSON
Pris beaucoup de plaisir il y a une dizaine de jours au spectacle de François Morel, je n’ai trouvé que ceci sur Daily Motion, mais bon voilà, c’est déjà ça !
Et sinon, ici pour écouter son premier album et là son deuxième !


La bassine par François Morel
envoyé par WebTV_du_Rond-Point. - Clip, interview et concert.


03/10/2010 SOUVENIRS
Pas une découverte aujourd’hui, mais le souvenir d’avoir vu et entendu au moins une dizaine de fois en région nantaise, il y a de cela 6 ou 7 ans, le groupe Les Jambons, dans cette reprise a cappella de "Antisocial" de Trust. Un grand moment de burlesque "deadpan" à la sauce Keaton chantant.



et aussi, le presque dernier concert des Jambons, à La Motte aux Cochons




02/10/2010 TRAD’ (et rebond jazzy)
Cécile, une amie française retrouvée il y a quelques mois au Québec, m’a fait découvrir le groupe Plumes de Crapaud. C’est du traditionnel québécois revisité par "deux étudiants en musique, Emile Beaudet en piano classique et Marc-Antoine Sauvé en guitare jazz ; un jardinier-vigneron, Jean-François Chaussé ; et un préposé aux bénéficiaires et chanteur invétéré, Simon Demers".



Un bout de curiosité par les rebonds internet : la même chanson interprétée par les Delta Rhythm Boys - c’est assez drôle mais dommage il n’y a que 20 secondes de vidéo ...

retrouver ce média sur www.ina.fr


Autre mise en scène mémorable, style plus jazzy toutefois, avec les mêmes Delta Rhythm Boys ...




27/09/2010 CHANSON
Quand je suis de passage à Paris, je ne manque jamais d’aller faire un petit tour au resto-chanson Le Limonaire où j’ai assisté à de mémorables concerts. Il y a longtemps que je voulais découvrir le groupe Entre Deux Caisses - et voilà, c’est fait, et j’ai passé un très excellent moment avec eux ... qualité des textes, de l’instrumentation, humour, engagement, belle présence, et puis quel plaisir de voir des interprètes qui acceptent de l’être et de chanter les mots des autres !



Les mêmes sur un beau texte de Loic Lantoine -il est énervant celui-là de si bien écrire l’air de rien.



Sur un texte de l’ami Sarclo :



Et allez, une dernière pour la route, si je ne me trompe pas c’est de Michel Bühler ...


13/12/2009 VIDEO
Une petite vidéo que m’a transmise l’ami accordéoniste Laurent Peuzé.

Copier cloner | Copy and clone from louis rigaud on Vimeo.

Le 19/09/2009 - CHANSON RUSSE UKRAINIENNE
Je ne sais rien de Veniamin D’rkin (Вениамин Дркин en v.o.), mort très jeune d’un cancer en 1999, sinon qu’il était semble-t-il une vedette de la scène underground russe-ukrainienne...
Ce que je sais, dans cette période de retour de voyages où je m’interroge sur ma vie, c’est que j’aurais préféré ne pas le découvrir mort.
Une fois de plus il y a là ce qui manque parfois un peu dans la chanson française : de l’âme. Un cousin de Leprest et Lantoine. C’est juste dommage, je n’ai aucune idée de ce qu’il chante.
Une playlist ici :








et aussi, enregistré à la maison ...



et la même en studio :


J’aime ce gars, vous avez plus qu’à !!!


CHANSON
Bon ce n’est pas vraiment une découverte, je connais Jeanne Cherhal depuis avant qu’elle ne chante, mais j’ai plaisir à la retrouver dans cette reprise qu’elle interprétait déjà dans ses années nantaises. Bonjour à elle si jamais elle s’égare sur cette page ...


Le boucher
envoyé par petitesoupe. - Clip, interview et concert.


6/08/2009 - RADIO
Le soleil se lève tard d’entre les nuages, m’accompagne la rediffusion de l’excellente émission de France Culture "Le Bon Plaisir", consacrée à Marcel Gotlib, et enregistrée en 1997.
Pour l’écouter, cliquez ici ou bien selon que vous êtes sous Windows ou Linux.

25/08/2009 - MUSIQUE
Retour de Mongolie depuis 4 jours seulement et je reprends mes mauvaises habitudes d’exploration internet nocturne. Ce soir, sur la page de l’amie Irina Losseva, je découvre Zemfira, une star russe dont j’ignorais même l’existence. Pour en savoir plus sur elle c’est ici mais c’est en anglais, sur celle autre page des traductions (en anglais encore) de ses textes, mais le mieux c’est quand même de l’écouter, ça décoiffe les oreilles.


Le texte en anglais est ici

Une autre, ma préférée, dont il y a une bonne quinzaine de versions sur Youtube. Lle titre russe : "Любовь Как Случайная Смерть" (traduit quelque part par "Hello Mama")




17/07/2009 - MUSIQUE
Un grand moment de Russie. Le chanteur du groupe Auktyon (que j’ai eu la chance de voir en concert à Moscou) en compagnie du poète Aleksei Khvostenko (1940-2004) qui vécut longtemps à Paris mais j’ignorais tout de son existence, et je ne m’en console pas.
Vous en saurez plus sur Auktyon en français en lisant cet article.

une autre des mêmes :



et encore ... ça chante un peu faux, mais vrai !!!

et encore encore... C’est comme la soirée où ça a été filmé, on a envie que ça ne s’arrête pas. En tous cas on préférerait que personne ne vienne brancher la télé et interdire de fumer dans le café.



Si quelqu’un peut me traduire un peu ce qui se disait dans ces beaux instants d’humanité je suis preneur.

14/07/2009 - BLOG
C’est la première fois (et, allez savoir, la dernière ?) que je parle d’un blog ... blog dont on m’avait aussi parlé, mais que j’ai découvert sous forme de livre, puisque les deux premières années viennent d’en être rassemblées sous le titre (qui est aussi celui dudit blog) L’Autofictif. On ne se refait pas, je préfère lire sur papier que sur écran, tenir l’objet entre mes mains et l’annoter de petits traits (pensifs ou amusés, ici) de crayon.
Eric Chevillard donc est un auteur de "l’école de Minuit" (Toussaint, Echenoz, Oster, Gailly, Viel - dont je vous conseille vivement le récent Paris-Brest, etc.). Les titres de ses livres donnent envie de les lire (Le caoutchouc décidément, Mourir m’enrhume, Sans l’Orang-Outan), mais mieux encore : les lire donne envie d’en lire d’autres - enfin c’est comme tout, si on aime, parce que sinon...
Je n’ai pas trop le temps de vous en parler car je m’envole demain pour la Mongolie, mais j’avais commis il y a quelques années une note de lecture sur son Au Plafond et Internet étant la mémoire que tous nous n’avons pas, je l’ai retrouvée ici. Bonjour au passage aux amis de Prétexte.
Quelques extraits du blog :
"Ce sont les voisins surpris par le silence et l’inactivité qui ont finalement – mais bien tardivement – donné l’alerte. Ô indifférence coupable de ce monde égoïste ! En forçant la porte du donjon, les gendarmes ont découvert le squelette de la princesse. Le décès remonterait au XIe ou XIIe siècle.
Il invite tout le monde à venir voir dans quelle austère et parfaite solitude il s’est retiré.
Ma foi, elle se découvre un vrai petit talent pour le tennis de plage, un bon coup de raquette qui commence d’ailleurs à attirer les curieux. Les hommes ralentissent, s’arrêtent ; ces spectateurs la stimulent, elle court, saute, se cambre, ses frappes sont nettes et précises. Son maillot de bain est transparent.
Il demeure convaincu que s’il n’avait pas absorbé un tranquillisant avant le départ, son avion se serait crashé."

13/07/2009 - PREMIERS FILMS
En regardant hier à l’Utopia toulousain l’hétéroclite premier film de Scorcese, "Who’s That Knocking at My Door", je me disais ... que j’aimais bien ces premiers films où les réalisateurs cherchent, bousculent, cognent comme si leur premier film devait aussi être leur dernier. Dans le genre, il y a évidemment le chef-d’oeuvre des premiers films, Citizen Kane.
L’ouverture du Scorcese est étonnante ... une mère (la propre mère de Scorcese) prépare une pizza calzone et la sert à ses enfants sur un fond de musique urbaine film gangster des années 60, et montage nerveux. Dans cet opus fabriqué en plusieurs fois (il ne trouvait pas de distributeur et a dû rajouter une scène de lit qui deviendra même la bande annonce sur fond de musique des Doors), Scorcese aborde plusieurs des thèmes auxquels il reviendra plus tard, emprunte à Cassavetes, à la Nouvelle Vague, cherche son ou ses langages, alterne les manières de filmer (angles, focales, rythmes).

Plus d’infos sur ce film

Le film se déroule en deux temporalités parallèles le long des deux intrigues : les deux vies de la petite frappe J.R. (premier rôle d’Harvey Keitel), compagnon de beuverie et de glandouille de voyoux à la petite semaine, et amoureux fleur-bleue d’une jolie W.A.SP. avec lequel il refuse de coucher comme pour se racheter de ses débauches avec les "broads" (les "filles", qu’il oppose aux "vraies filles"). Ce qui nous vaut une séquence d’anthologie où J.R. pardonne à son amoureuse platonique le viol qu’elle a subi - et qui la souille à ses yeux. Culpabilité, rachat ... tout cela finit sur une séquence de stigmates filmée dans une église sur l’air de "Boom boom boom, bang bang bang" du groupe les Genies (1959), à écouter ici.
Retrouvez une critique du film ici. Elle précise que Scorcese était influencé par le premier film de Cassavetes, Shadows. Je n’en doute pas ... Mais je préfère Shadows et ce qu’est devenu Cassavetes au premier film de Scorcese et à ses suivants. Vous pouvez retrouver tout Shadows en petits bouts sur la vidéo qui suit et ses suivantes, mais c’est quand même mieux de le voir au ciné !



01/07/2009 - JOHN CASSAVETES
Nuit d’insomnie. 5h du matin ... L’étoile du Nord me regarde dans le ciel de son oeil borgne. Me balade sur YouTube et tombe par hasard sur Femme sous influence de John Cassavetes (ça commence ici), l’un des films qui m’a marqué le plus profondément quand je l’ai découvert au début des années 1990 (il date de 1974). Gena Rowlands est bien au-delà des mots dans le rôle de cette femme en qui tout déborde : l’affection, la colère. Une femme qui sort du cadre dans un monde de mesure. Son mari (Peter Falk dans son meilleur rôle) ne sait pas comment se comporter avec elle, elle est comme un jouet trop grand pour l’enfant qu’il est encore, alors il se met en colère lui aussi, il crie, il gifle même ... et pourtant comme le montre cette scène, sa femme vit peut-être juste encore dans le monde sans frontières de l’enfance - un monde où l’on peut toucher l’autre, un monde où la mort est un jeu qui se danse en faisant le cygne ...



07/06/2009 - MUSIQUE
Deux mois se sont envolés depuis ma dernière intervention dans cette rubrique ... Et comme il n’est jamais trop tard pour découvrir ce que tant d’autres connaissent déjà, je vous propose ce soir un petit moment en compagnie de Joan Manuel Serrat, dont j’écoute en ce moment Nanas de cebollas, sur une poésie de Miguel Hernández, grand poète ami de Lorca et de rafael Alberti, qui a aussi été chanté par Paco Ibañez...
Serrat chante Miguel Hernández :


Serrat - nanas de cebollas (1974)
envoyé par bandarras. - Clip, interview et concert.

Paco Ibañez chante Miguel Hernández :



16/04/09 - CINEMA
Un nouveau jour est né et dans quelques heures il me mènera chez les suisses... Avant de partir, je fais vite, et vous conseille vivement le film d’Emmanuel Finkiel, Nulle Part, Terre Promise. Cette interview vous en dira plus.
J’avais déjà beaucoup aimé son précédent film, Voyages où se croisaient les destins de trois femmes juives. Ici encore, c’est au jeu des croisements que se prête le cinéaste ... tandis que des "clandestins" font leur chemin vers l’Ouest, les machines d’une usine délocalisée en Hongrie s’en vont vers l’Est. Peu de mots dans ce film, mais avec le silence, les bruits, les regards, une main sur l’épaule ... tout est dit.
Ici photos et extraits ... méfiez-vous des extraits, c’est le genre de film qui joue sur la durée, il faut s’y installer, c’est comme ces rencontres qui mettent longtemps à se distiller, et qui après ne vous lâchent plus. Regardez plutôt les photos, elles vous raconteront leur histoire !

14/04/2009 - RENCONTRE
Bon, alors après avoir parlé hier d’un livre que je n’avais pas lu, me voici parlant de ma rencontre avec un homme que je n’ai pas encore rencontré... Mais tout cela n’est pas si virtuel qu’il y paraît.
Louis Espinassous, biologiste, conteur, ethnologue, accompagnateur de montagne, éducateur nature. Une amie conteuse belge, Geneviève Wendelski, dont le joli site est ici, a eu l’occasion de travailler avec lui dans les montagnes pyrénéennes, elle en rend compte brièvement sur son blog. Elle m’en a dit plus depuis de mot vif ... assez pour me donner envie d’aller découvrir le bonhomme, en amont du stage "Conte et marche" que je vais moi-même prochainement animer en Valais.
Je vous propose à votre tour d’écouter Espinassous qui parle dans ces extraits de son travail d’éducateur plus que de conteur, mais les deux se rejoignent. Il évoque surtout cet enseignement "traditionnel" qui très jeune nous coupe de notre corps, de notre culture "d’intérieur" qui oublie de frayer avec le dehors qui s’adresse lui à tout l’être, l’autorisant à ne plus fonctionner par morceaux, à se rassembler dans l’affût (en occitan : "l’espère") du nouveau.


6.Le réel
envoyé par ReseauEcoleEtNature

à lire aussi, en lien avec ce qui précède : Boris Cyrulnik, De Chair et d’âme.
Je trouve aussi une conférence au sujet de ce livre, "Conversation sur la résilience" que je n’ai pas encore regardée/écoutée, mais ça vaut sûrement le coup, allez-y voir

13/04/2009 - LIVRE
Charles Juliet
Je connais peu Charles Juliet. Elise, une amie chère, complice des silences et du frémissement des choses, m’en avait parlé, et mis en les mains un petit volume. Je devais retrouver Charles Juliet quelques mois plus tard dans la maison lubéronnaise de la chorégraphe lapone Alphéa Pouget, 82 ans, et une énergie qui en quelques jours à la fois vint à bout de moi et de ce moi enterré prépara la naissance d’un nouveau. A l’aube, je lisai Dans la lumière des saisons. Lisez-le aussi.
Et puis voilà que je vous parle d’un livre que je n’ai pas encore lu, ni même acheté, dans lequel Juliet, passé une courte préface, recopie des passages de ses lectures. Glaise adolescente, je recopiais chaque jour dans un petit calepin rouge les extraits des auteurs qui façonnaient alors ma pensée, mes émotions. Et adulte, je continue de citer, partageant ce goût avec l’excellent Jean-Pierre Pirotte (lisez-le, celui-là !) ...
Citer ceux qui disent mieux que moi ce que je voudrais dire, ceux qui me disent ce que je n’aurais jamais songé à énoncer ni même à concevoir, et qui ce faisant ne cessent d’inventer de nouvelles pièces au puzzle de la vie.
Alors, allons-y de confiance, demain je file chez Floury Frères, ma librairie préférée à Toulouse, pour en lire et savoir plus. En attendant, quelques extraits du livre glanés sur le net.
"Toute rencontre fortuite est un rendez-vous." Borges
"Soit vous comprenez, et alors, il n’y a rien à expliquer. Soit vous ne comprenez pas, et en ce cas, toute explication serait inutile." Le maître zen à qui on demande d’expliquer ce qu’est la sagesse.
"L’enfant est le père de l’homme." Wordsworth
Dans : Ces Mots qui nourrissent et qui apaisent, Editions P.O.L.

12/04/2009 - CINEMA
Depuis deux jours à Toulouse, pluie à noyer un escargot. Comme il fait à peu près aussi humide dans ma maison que dehors, je me réfugie dans les salles obscures, cinq films ces deux derniers jours que je vous conseille tous :
- trois films américains d’Eastwood (son dernier, Gran Torino) et de Kazan (un grand classique : Sur les quais, et un autre un peu moins connu mais non moins excellent : Un homme dans la foule ). Ah... cette Amérique en éternelle quête de confession et de rédemption !
- The Chaser, un coréen qui aurait pu s’épargner une ou deux scènes gore sans qu’on n’y perde rien (prévoyez 5 minutes cachés derrière le siège), mais qui vaut vraiment le coup ... il n’incite pas vraiment à avoir affaire à la police coréenne, dont la corruption, l’inefficacité et le souci de sauver la face feraient rire davantage s’ils n’étaient pas tragiques.
- Moi qui fuyais l’eau, je suis allé la retrouver sur l’écran dans ce film hongrois : Delta, qui continue de me faire maudire la bêtise mauvaise et compliquée des humains quand tout (aimer, vivre) pourrait être si simple. . Aussi lent et contemplatif que The Chaser pouvait être frénétique, à l’image de la tortue qui emporte seule à la dernière image l’espoir vers ailleurs ... mais on ne regrettera pas le voyage si on accepte de se laisser dériver sur les eaux tranquilles du delta du Danube en se disant qu’on a une heure trente devant soi (ce ne sont quand même pas les 7h de Sátántangó d’un autre hongrois - Béla Tarr, qui d’ailleurs a influencé et je crois même produit ce film de Kornel Mundruczo).
La bande annonce :



01/04/2009 - LIVRES
Je terminerai bientôt de lire La Mémoire longue, de Didier Daeninckx. Didier Daeninckx est auteur de polars. Dans ce recueil de chroniques et autres petits textes, il revisite les années 1986-2008 côté revers de la mémoire.
Ca cogne, ça s’attendrit, ça n’oublie rien de ce qu’on voudrait nous faire oublier, ça parle tant des amis irremplaçables que des ennemis à se faire, ça nous raconte Aubervilliers, les grands artistes du petit coin de la rue, et nous remet en mémoire les fondateurs de l’Internationale Légumière qui narguèrent un temps les CRS en jetant près de leurs bottes les peaux tigrées des bananes qu’ils mastiquaient.
C’est libre et libertaire. C’est à lire.

30/03/2009 - MUSIQUE
Jour de mon anniversaire, je découvre grâce à Charlie Hebdo un groupe congolais dont je vous fais partager la musique, vous en saurez plus en cliquant sur le titre de l’article de presse ...

Staff Benda Bilili, article


Staff Benda Bilili, Je t’aime
envoyé par afriktv

"Entre les racines et les branches, il n’y a qu’un peu de temps" (proverbe chinois)