Ils ont écrit ...Philippe est de ces rares conteurs qui vous font passer une soirée entière avec le sourire collé aux lèvres, indélogeable, et l’envie que ça ne se termine jamais... Il faut vraiment l’entendre !
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« Dans la simplicité du plateau nu, un tabouret de conteur, qui ne lui servira pas. S’y installe Dalèle Muller, accordéoniste, le pendant efficace de Philippe Sizaire. Seront narrées des petites histoires légères, des plaisirs brillamment amenés, en musique, avec des gestes délicats. La parole se fait précieuse et précise, aussi fine que les confettis qu’inspecte l’un des personnages, Mouchu.
Le monde de Philippe Sizaire dans Les Petits Plaisirs, c’est celui des gens tout simples et tout rêveurs. Wolfgang Amadeus Misère, par exemple, qui n’a vraiment pas de chance, qui va de par le monde, rencontre un loup, une lolita, un arbre qui sont tous les objets de sa chance, mais qu’il laisse filer sans réfléchir. Ou bien Mouchu, le directeur de la Banque du Temps, qui a un manège dans sa tête et un petit garçon, Max, qui collectionne les petits papiers. Le souci du détail, du goût qu’ont les mots, les situations, la création suave de petits mondes pailletés, voilà les objectifs du conteur.
Sa compagne de scène l’assiste brillamment, jamais avare d’une mimique, d’une échappée musicale là pour soutenir ou précéder le récit. Le public apprécie les petits craquages mélodiques lorsqu’elle scande le slogan de la Banque du Temps, ses pas de tango quand elle joue la tentatrice, ses commentaires sur les petits papiers remplis par les spectateurs.
Car l’intelligence réside aussi dans l’intégration du public dans le récit. Conquis, celui-ci commente volontiers les aventures de ces héros du commun. Les jeux d’éclairages, simples et efficaces, permettent de suivre le conteur, ses personnages, et donnent l’envie de sauter sur scène avec eux.
L’assistance a beau être globalement adulte, on sent cet envie de ramasser les petits papiers pour remonter à l’essentiel, à la simplicité, à cette vie joyeuse et tendre qui fait défaut dans notre monde où ‘existence’ rime pauvrement avec ‘banque’. L’idée, c’est de partager les moments, de se réjouir, de comprendre, de découvrir ce qui repose et réjouit son voisin de siège.
Pas de jugement, beaucoup de poésie et toujours un sourire enfantin sur les lèvres. Un spectacle à durer une semaine complète, vraiment ! »
Lucien-Christophe Hernandez, Le Clou dans la planche (juin 2009)
« Parti sans grand enthousiasme aux Trois-Pilats pour écouter des contes, ce qui n’est pas ma tasse de thé, je me suis régalé avec le travail de la compagnie aiMe les mots dits. Quelle jolie soirée que celle passée à écouter Philippe Sizaire et Karine Germaix ! Voilà des saltimbanques qui savent vous embarquer sur le radeau rafistolé de leurs rêves colorés.
Les trois histoires sont belles et nourries au grain de la tolérance, du désir, de l’amour, de l’imagination, histoire qu’on s’aime. Que ce soit ‘La Fille de neige’, ‘Quelque part, n’importe où’ ou ‘Le Gars qui n’est jamais content’, je suis resté scotché sur mon siège, les yeux brillants et les oreilles grandes ouvertes d’enfant émerveillé.
Avec ces deux-là, je suis parti à la pêche aux étoiles, même s’ils me disaient que les roses ont un parfum, mais aussi des épines. Je n’ai trouvé aucune scorie gnangnan, aucune poussière cucul, aucune escarbille niaise dans la poésie de Philippe Sizaire, embecquée par sa bouche chaude et généreuse. Dans le mets proposé par la compagnie aiMe les mots dits, pas de nourriture frelatée enfouie, sous prétexte qu’on s’adresse à des enfants, qui seraient des demeurés. Karine Germaix, partenaire à part entière de Sizaire, joue des morceaux à ouvrir le cœur des pierres.
Quand je suis parti, cigarette et doux sourire aux lèvres, je me sentais meilleur. C’est dire à quel point ces artistes-là sont indispensables. »
Vincent Cambier, Rue du Théâtre (18 mars 2005)
« Ne réalise-t-il pas là un exploit, tel un cascadeur de mots, par un débit impressionnant d’une heure presque et demie, sans qu’il ne se mêle les crayons, mais plutôt les récits - imbriqués les uns dans les autres. Emmenant avec lui une assemblée tout ouïe et qui boira ses paroles jusqu’à la lie. Incroyablement vrai, cet artiste aux yeux moqueurs qui vont de droite et de gauche, défiant la vie en la prenant à rebours.
Philippe Sizaire [...] a été très bon, vraiment, tant de par son interprétation scénique que dans le choix des histoires qui ont fait des spectateurs des acteurs à part entière. Son spectacle de haute volée a maintenu de bout en bout les spectateurs dans une frénésie difficilement maîtrisable. L’attachant Philippe Sizaire jongle entre le monde d’aujourd’hui et ses travers cachés et un monde imaginaire ô combien proche de la réalité [...] et ce, sans ambiguité sur le sens qu’il donne à la vie. »
Le Républicain Lorrain, février 2008
« "Ça va commencer quelque part dans le monde, on sait pas bien où... " Durant une heure, la voix de Philippe Sizaire et la musique de Dalèle Muller ont fait voyager dans le temps les élèves de 6ème du collège Pierre-Aguiton, vendredi matin. Le conteur et l’accordéoniste les ont initiés au parcours allant d’un conte d’origine jusqu’à un conte contemporain. À en juger par l’attention que les jeunes ont porté à ce spectacle inhabituel, sans doute les artistes sont-ils parvenus à modifier leur jugement à l’égard d’un genre que beaucoup considéraient comme "vieillot". »
Ouest France, 21 novembre 2011
« Les histoires, c’est comme les hommes et les femmes, ça voyage à pied, mais par cœurs d’enfants… et quand ils étaient là, Philippe et Dalèle, je les ai entendu se taire , dans la salle, tous ces cœurs d’enfants… les yeux fermés ils écoutaient les images… Sur des airs de piano à bretelles qui sait nous les remonter… les personnages ont tous marché et dansé là dans nos têtes, à croire qu’ils y étaient chez eux, d’ailleurs c’est un peu comme si on les connaissaient déjà, ou que c’était nous, ou que ça pourrait bien…
Parce que ces histoires, ces mots bien dits, ça laisse des traces dans la mémoire…On sait pas trop où ça va, mais on sent que c’est bien là, et que ça s’en ira pas comme ça…
Voili, voilà, allez les entendre les yeux fermés… »
Céline Cerighelli, Oekoumène
« Philippe Sizaire, c’est une bouille toute en sourire, les cheveux en bataille et les lunettes au vent, qui peut jaillir d’une boîte de pandore pour nous toucher, nous entraîner derrière lui dans ses contes. ...
Ses thèmes, il les prend dans la poésie du quotidien, des situations apparement banales. Il aime ce genre de spectacle où le public est obligé de s’impliquer, ne serait-ce qu’en créant le décor, l’image des personnages et le voyage du récit. Il fait évoluer le conte vers une forme de théâtre de rue pour mieux pouvoir offrir ses histoires à tout le monde.
Un conteur merveilleux accompagné à la guitare par Cédric Cartier et par d’autres musiciens selon les soirées, il a un talent fou. »
Jean-Michel Gautier, La Marseillaise (18 juillet 2006)
« Quand le public reprend en choeur l’hymne des supporters de l’équipe de football de Villar-de-l’Aisne, ’Marquez ! Marquez ! Pour qu’on va gagner ...’, cela veut dire que le conteur a réussi son affaire. Car Philippe Sizaire est un magicien des mots. Un homme capable de créer des images par sa seule parole.
Lorsqu’il évoque les personnages de ses contes, voilà que son verbe prend chair et chacun peut voir distinctement le protagoniste devant son nez. ... Les histoires ? Elles sont classiques. Mais pas banales. On commence près d’un comptoir pour se retrouver sur une barque en Irlande, la tête tournée vers les étoiles. Quant à Laurent Peuzé, outre l’illustration musicale des contes, il redonne vie à des chansons des années 1920 à 1980. ... Comme le glisse à l’oreille Eric Clérino, patron de La Cervoise : ’Tu vois ça, ça n’a pas de prix, c’est authentique !’. Et cela faisait bien longtemps qu’on n’en avait plus vu. »
Jean-Frédéric Tuefferd, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, 28 février 2007.
« L’imagination dans le gant de boxe :
Vendredi, une foule d’enfants, pour certains accompagnés de leurs parents, avaient investi la salle du Foyer, devenu pour une heure temple du conte. Sur scène, un accordéoniste (Laurent Peuzé) qui dort. Avec l’aide des enfants, le conteur (Philippe Sizaire) finit par le réveiller. ...
Et là, les situations, les personnages, vont s’enchaîner. Vieux Père, qui s’ennuie tout seul sur son nuage, et qui invite la gente ailée à une grande fête, l’araignée et la tortue qui règlent leurs comptes, le cochon qui part à la ville pour aller voir le « juge des vies meilleures » parce qu’il en a assez d’être nourri d’épluchures et de dormir dans les ordures, le renard, beau parleur qui embobine le cochon. Véritable vif argent, le conteur bouge, danse, joue l’interactivité avec son jeune public. Le spectacle est poétique, amusant et enlevé. ... »
L’Est Républicain, sur le festival Contes et Compagnie de la BDP du Territoire de Belfort, le 20/10/08
« Dès les premières intonations de sa voix, le public captif est plongé dans son monde. Un monde connu de tous, tout près d’ici.
La poésie de ses mots simples dessine des personnages tour à tour attendrissants, insatisfaits, drôles ou déroutants, et les accords (superbes) de l’accordéon chromatique de Karine Germaix enveloppent le tout d’une atmosphère mélancolique ou dansante.
Au fil des contes, le public découvre la « fille de neige », rayon de soleil dans le quotidien monotone d’un couple de petits vieux, un « gars qu’est jamais content » qui finira par redécouvrir le goût de la vie puis les habitants de « n’importe où », contrée froide et fermée où quelqu’un de « quelque part » réussira à ouvrir les cœurs.
On en ressort à contrecœur, sous le charme, comme d’un beau film au cinéma.
Petit à petit on refait surface, puis on y repense. »
Festival Paroles de Partout, 17/09/05
« Un spectacle tonique, poétique et interactif... La magie opère : la joie de vivre communicative des deux conteurs, leur sens de l’interactivité et du rythme, la poésie et la fantaisie de leurs textes gagnent les enfants. Ils suggèrent des idées, complètent des listes inachevées, reprennent en chœur... Les adultes, à chaque fois plus nombreux, venus de toute la ville au pied du grand arbre, sourient aux clins d’œil des auteurs... »
Ouest France (Contes de la Chézine, Août 2002)
« Philippe Sizaire, qui fut parolier de Serge Reggiani, a été à l’école du théâtre, du clown et du mime. ... C’est à partir d’histoires traditionnelles qu’il tricote des contes à son image, toute d’humanité, d’espoir, de lien avec l’autre. »
Ouest France (21 novembre 2004).
« Depuis deux ans, le duo Philippe Sizaire et Laurent Peuzé, promène ses accordéons, sa bonne humeur et sa poésie au gré des festivals. ... Laurent donne la note, Philippe brode une galerie de personnages attachants avec des mots simples où se mêlent des écheveaux de poésie et d’humour. »
Presse Océan, (novembre 2005).
« L’émotion guette au détour de chaque histoire, de chaque phrase, de chaque silence. Prenant le public à témoin, le conteur frissonne d’émoi, tricote l’humour, conjugue la poésie en quête d’un ailleurs pour ses personnages. Son théâtre qui d’ailleurs n’a pas fini d’étonner sent bon celui de Pagnol, la sensibilité d’un Boujenah ... »
Presse Océan, (novembre 2003)
« Hier, devant 300 spectateurs, Philippe Sizaire a évoqué dans ses histoires l’esclavage en Amérique, entre merveilleux et réalisme. Un spectacle atypique, ludique et profond, qui a touché les spectateurs par sa sensibilité et son rythme. »
Ouest France, (7 juillet 2005).
« Des petits plaisirs ? Dalèle Muller et Philippe Sizaire en ont plein la besace. Chez elle, ils jaillissent de son piano à bretelles qui sous ses doigts agiles peut résonner du tempo d’une valse ou d’un rap endiablé. Chez lui, auteur et conteur, ils surgissent au détour du quotidien. ... À l’époque du SMS et des textos qui privent les mots de trace et de mémoire, Les Petits plaisirs de Philippe Sizaire et Dalèle Muller déposent l’écrit comme autant de petits cailloux sur le chemin tendre et chaotique de la vie. »
Céline Samprez-Bedos, La Dépêche du Midi (18 janvier 2006)