Stages de conte

Un stage ludique pour trouver des libertés dans le récit et pour embarquer le public dans son jeu. Cela nous amènera à travailler nos histoires non plus comme des « objets » narratifs à présenter devant un public, mais comme des matières vivantes qui intègrent le souci du rôle donné à celles et ceux qui nous écoutent.

Pour conter, il faut travailler à partir de soi ( à partir de ce que l’on est, de son corps, ses sensations, ses images, sa mémoire), mais aussi travailler à : « partir de soi », dans le sens de : s’éloigner de soi-même. Du particulier de soi-même, dans la rencontre avec le conte, on atteindra ainsi au général.

Un stage pour se constituer une boîte à outils du récit inspirée du cinéma. Il s’agit de raconter une histoire, en usant de l’image, de découper des plans et de les assembler. Nous explorerons les techniques et effets cinématographiques qui peuvent se mettre au service de la conteuse ou du conteur.

Un stage pour aborder les techniques qui autorisent à franchir le pas de l’envie de dire à l’acte de raconter, à se trouver ses libertés vis à vis du texte écrit, à oser prendre parole en confiance en présence d’un public, à s’exprimer avec le corps, à identifier les structures et motifs des contes, à apprendre à se choisir un répertoire.

Un stage qui permet un travail personnel de recréation à partir d’un conte choisi et amené par chaque stagiaire. Les propositions d’exploration créative de ce conte (tantôt en solo, tantôt en petit groupe, ou en collectif) permettent d’aller vers son propre récit, en s’inspirant tantôt de l’anecdote de l’histoire, tantôt de ses motifs.

Un stage pour explorer ludiquement la richesse (parfois inconnue) de nos imaginaires. Nous travaillons tantôt sur des structures de contes existants qui donnent un tuteur à notre imagination, tantôt sur des créations histoires (en nous appuyant sur des contraintes créatives, des objets, des sensations, des souvenirs).

Un stage animé par Flora Delalande (poétesse et cueilleuse) et Philippe Sizaire (auteur et conteur). Faire éclore les histoires, ensauvager l’imaginaire, apprivoiser les plantes et leurs mille visages, bouturer nos intimes et en fleurir le monde, un stage où se mêlent apprentissage de l’art de conter, rapport sensible au paysage et connaissances ethnobotaniques.

Il existe de nombreux points communs entre la transe hypnotique et le conte traditionnel, le principal étant la métaphore qui nous relie à notre monde intérieur à la manière d’un pont entre le monde conscient et inconscient, et ouvre de nouvelles dimensions à notre imagination, et parfois même de nouveaux chemins de vie.

L’originalité de ce stage est de mêler pratique des techniques de l’oralité et recherche par le mouvement guidé, l’écoute et les sensations, pour une meilleure présence à soi-même, à la relation et à l’espace : « mieux savoir ce que l’on fait pour faire ce que l’on veut » (Moshe Feldenkrais).

Un stage durant lequel nous créerons nos histoires, tantôt en nous inspirant de structures existantes, tantôt en partant de textes lus, d’objets, de musiques, d’éléments visuels (photo, peinture, dessin), de travail du corps dans l’espace, de balade de collecte sensitive.

Souvent l’envie de conter préexiste à l’acquisition d’un répertoire oral. Nous nous poserons donc les questions suivantes : comment trouver et choisir nos histoires ? Avons-nous le « droit » d’en inventer de nouvelles ? Au-delà de notre désir de dire, qu’avons-nous envie de raconter – et inversement !