C’est l’une des facettes essentielles du travail de conteuse et de conteur : nous laisser habiter par ce qui nous est autre. «Se transformer en reflet, en écho, en courant d’air, faire un avec les choses de façon à pouvoir ensuite parler en leur nom », écrivait le voyageur-écrivain Nicolas Bouvier.
Cela passe autant par une maîtrise technique, que par un abandon. Nous chercherons à dissoudre les blocages, à aller du contrôle de soi vers une attention plus libre et moins
mentale, à soi-même, à trouver le juste point d’équilibre entre savoir-faire et laisser-faire.